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Élément précédent

Arsenal et porte du Datter

Allez au bout de la rue Pléguignou, sur votre droite vous apercevez les ruines du château et au niveau de la  maison forte, sur votre gauche, vous aper­cevez les murs imposants de l'Ancien Arsenal qui remon­terait au XIè siècle et, en bout de rue, la belle porte fortifiée dite Porte du Datter . Elle conserve encore de nos jours sa structure ogivale ; ses corbeaux supérieurs supportaient le chemin de ronde et la chambre de manoeuvre du pont-levis qui fran­chissait le fossé autrefois.

Passé la porte du Datter, vous allez découvrir le vieux mur de forti­fication bien particulier. Sur votre gauche, au-delà du magasin, voici la face Ouest de l'ancien arsenal et, dans son prolongement, le départ de l'enceinte fortifiée constituée par les façades postérieures de diverses maisons. Ainsi, le front défensif était-il constitué d'une suite de réduits particuliers.

Il convient de remarquer les traces de hourds couverts de défense avec, dans le mur, les portes et les boulins (trous rectangulaires) qui recevaient les chevrons de ces hourds. La partie supérieure du mur de l'arsenal porte encore les traces de ses créneaux et de son chemin de ronde. Mais ce sont surtout ses meurtrières dont l’ébrasement s'ouvre vers l'extérieur, qui peuvent surprendre.

Un bien beau jardin remplace maintenant le profond fossé, "aux croupissantes eaux", qui participait à la défense Ouest de la cité.

Revenez par la porte du Datter dans la ville basse.

Après la maison forte, arrêtez-vous près de la butte qui donne accès à la ville haute. Sur votre droite des ruines ont été dégagées. Situées en ce lieu déjà aperçu du Touroun, elles attestent l'existence probable, ici du noyau primitif de la cité avec ses maisons d'habitation, ses commerces, tavernes, échoppes, refuges, boutiques, places et marchés.