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Au fond d’une vallée, en bord de la rivière  Célé, Bagnac  est une commune située sur les contreforts  du massif central dont elle possède le même soubassement granitique.  Ce pays rude, un peu austère a été peuplé dès la préhistoire ; des  terrains giboyeux, la proximité de l’eau, l’altitude lui conférant un climat tempéré en avait sûrement fait un terrain de chasse et de cueillette.

Même si Bagnac est peut-être le nom d’origine de la globalité de l’endroit, c’est sur les hauteurs  que s’est érigé le premier « Castrum »,  sur un lieu nommé Lacapelle.  Une motte castrale dont on retrouve le nom  dès le VIIème siècle servait d’abri et de lieu de rassemblement à la population alentour.  Au IXème siècle, Gérault (Saint) évêque d’Aurillac  et propriétaire des lieux décide d’assécher la plaine inhospitalière et marécageuse.  Pour ce faire, il crée un prieuré, disparu mais proche de l’église actuelle  et charge les moines  des travaux d’assainissement. Un verrou « morainique ? » en aval de la rivière et au point le plus resserré de la vallée  est détruit ; le lit fortement abaissé  collecte les eaux des marais et la plaine peut être exploitée. Bagnac devient, au fil des ans un lieu de convergence  des voies du Quercy, Du Limousin, du Rouergue et de l’Auvergne.  Autour du XIIIème, un pont en pierre et en dos d’âne  est édifié ; très visité  aujourd’hui  cet édifice Romain (parce qu’il laissait passer les pèlerins à destination de Rome)  ou Roman a été classé à l’inventaire complémentaire des monuments historiques en 1951.

Le site de Lacapelle va devenir Lacapelle Banhac, il recevra la visite de Simon de Montfort en guerre contre les Albigeois en 1214. En 1238, l’Abbé d’Aurillac cède à Raymond VII de Toulouse ses droits sur la cité. Il est fait mention de Lacapelle pendant la guerre de cent ans (1461) et l’église de Lacapelle est détruite au moment des guerres de religion (1576).

Dés la révolution c’est vers la vallée que se tournent les habitants, la paroisse de Lacapelle-Bagnac  devient la commune de Banhac ; on dit que ce passage ne se fit pas sans heurts et que le propriétaire du château « haut » paya de sa vie sa résistance.

L’ère nouvelle voit la population émigrer de Lacapelle vers la plaine de Baniac, puis Banhac, puis Bagnac auquel on ajoute « sur Célé » dans les années 50/60. La chapelle sur son rocher est devenue église à force d’agrandissements (XIVème  et surtout XIXème qui voit se réaliser la façade actuelle) ; elle accueille une population croyante (2340 habitants en  1850) et essentiellement rurale.  Le tournant s’opèrera au XIXème ; d’abord avec la construction  d’un nouveau pont, l’élargissement des routes et chemins, puis la venue du train, le percement de la route de la vallée vers Figeac et Maurs  qui devient  la voie de communication Clermont-Albi ; cela conforte son rôle de carrefour.  Les industries naissantes  utilisent la force de l’eau (Bagnac sera une des toute première commune de France à disposer de l’électricité

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Vendredi 21 novembre 2025 à 20h30 à la salle des fêtes de Bagnac, séance de cinéma "les graines du figuier sauvage" proposé par le foyer rural de Bagnac.SynopsisIman vient d’être promu juge d’instruction au tribunal révolutionnaire de Téhéran quand un immense mouvement de protestations populaires commence à secouer le pays. Dépassé par l’ampleur des évènements, il se confronte à l’absurdité d’un système et à ses injustices, mais décide de s’y conformer. À la maison, ses deux filles, Rezvan et Sana, étudiantes, soutiennent le mouvement avec virulence, tandis que sa femme, Najmeh, tente de ménager les deux camps. La paranoïa envahit Iman lorsque son arme de service disparait mystérieusement.

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