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Belvédère du sentier de Belleville

Ce belvédère est implanté sur le coteau nord, au lieudit « Le MENIL » Sentier de Belleville.

Sis sur la rive gauche de la Moselle, le territoire de Marbache s'étend sur 10,63 km 2 au cœur du Massif Forestier de l'Avant-Garde sur le plateau calcaire de Haye, à mi-chemin entre les pôles urbains Nancy/Pont-à-Mousson. Marbache se localise au croisement de la Vallée de la Moselle et du vallon du Rupt de la Bréville, sur le tracé de l'ancienne voie romaine.

Village-rue d'origine viticole et rurale dont l'urbanisation a débuté à proximité de l'Église avant de se développer le long de la Départementale aux 18ème et 1 9ème siècle. Les extensions récentes se situent sur les coteaux ensoleillés, à l'écart des infrastructures bruyantes.

En 1850, l'ouverture de la Gare a été l'amorce d'une nouvelle ère qui s'est confirmée avec l'ouverture de la Mine de Fer, l'exploitation des mines terminée, les habitants ont travaillé dans la sidérurgie.

Aujourd'hui, les marbichon(ne)s se tournent vers les bassins d'emplois, comme Pompey, Nancy ou Metz pour travailler dans le secteur tertiaire.

L'HISTOIRE DE MARBACHE

Marbache : Merbechia en 896 ; Mebachia (896-907) ; Marbaginm (1065) ; Marbage (1181) ; Marbaches (1268) ; Merbeiche (1333) ; Marbeches (1441) et définitivement MARBACHE.

Le MENIL

Bâtisse située en contre bas à gauche (du belvédère).

L'ensemble des bâtiments appelé autrefois « l'écart du Mény-lez-Marbache » est la plus ancienne construction de la localité. Mesnil ou Ménil signifiait domaine rural.

La date de création de cette bâtisse est précisée sur la pierre que l'on voit nettement encore au-dessus du porche d'entrée, ainsi qu'une inscription en vieux

1141
Nous fondateurs de cette pieuse maison
Déclarons à ceux que nos armoiries ici verront

Qu'icelle est notre sauvegarde et protection

Le Ménil et les deux moulins implantés sur le ruisseau « La Bréville » ont appartenu aux religieux Prémontrés de l'abbaye de Saint-Marie-des-Bois jusqu'à la révolution. Lesquels, aux environs de 1607, s'établiront dans les nouveaux et somptueux bâtiments de l'abbaye Sainte-Marie-Majeure à Pont-à-Mousson.

Le Ménil est présenté à tort comme un « Ancien couvent », car cet ensemble très modeste est démuni des éléments de base comme l'église et son chœur, le chapitre, les cellules, le réfectoire, la bibliothèque, l'infirmerie, le parloir, le cloître, le caveau ou la sépulture commune.

Ce domaine forme un quadrilatère avec une cour centrale conforme aux bâtiments d'exploitation agricole de cette époque. La définition de « Prieuré » correspond plus à la description du Ménil, avec sa ferme et sa chapelle.

Le coteau attenant, bien exposé au soleil, a été défriché sous les directives de religieux pour planter de la vigne et des arbres fruitiers. Des sentiers courent sur l'ensemble des terres au pied de murets en pierres sèches. Les nombreuses pierres extirpées des sols furent concentrées en pierriers encore visibles actuellement.