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EGLISE ST JEAN BAPTISTE

Son histoire :

Selon E Delorme, « l’église (…) a été reconstruite en 1770 », ce que vient confirmer le plus vieux titre existant dans les archives de la mairie de Bertrichamps. En effet, cet acte rédigé sur parchemin, timbré aux armes de l’évêché de Metz, en daté du 20 juin 1768.

La date de 1772 figurant sur le fronton de la tour du clocher correspond quant a elle à la date de reconstruction du clocher. En effet, les archives paroissiales confirment que « en 1772, au moment de la sortie des vêpres, la tour de l’église s’est écroulée sur la chaussée ». Elle a été reconstruite la même année grâce à des dons particuliers. Ainsi, l’église paroissiale de Bertrichamps correspond dans son aspect actuel à l’édifice construit à la fin de XVIIIe siècle.

Cette église, dédiée à Saint Jean Baptiste, mesure 42 m de long sur 14 m de large. Sa voute n’est portée ni par des piliers, ni par des colonnes, elle est en plein cintre, en bois. La tour du clocher édifiée en 1772 est bien du style des églises de Léopold, duc de Lorraine. Le clocher, opposé au chœur, mesure 22 m de haut pour la tour et 11 m pour la flèche couverte d’ardoise et surmontée de la croix avec le coq jusqu’en 1968.

Sa décoration :

Les exceptionnels vitraux

Les fenêtres de l’église ont la forme d’arc en plein cintre. Au nombre de douze, elles sont fermées par des vitraux datant du XIXe siècle. Les deux premiers, posés au chœur, le furent sous l’abbé Calot, entre 1871 et 1874 : l’un représentant la visitation est un don des Cuny du haie de gué, l’autre, le baptême du Christ est un don de la congrégation des dames.

Deux autres vitraux, posés en 1888, représentent, l’un l’apparition de l’archange Gabriel, l’autre la décollation de Saint Jean-Baptiste.

Les huit autres de la nef furent installés entre 1889 et 1911.

Les lustres et autres décors

En 1850, sous l’abbé Duvic (1844-1851), les tailleurs sur cristaux font don du petit lustre de la nef. Dix ans plus tard, en 1860, la société des tailleurs de cristaux fait don du lustre moyens.

Sous l’abbé Duvic (1844-1851), plusieurs achats sont réalisés pour l’aménagement de l’église, le maitre-autel, le tableau de Saint Jean Baptiste prêchant dans le désert, l’autel Notre Dame des Sept Douleurs est également construit.

 Les acquisitions et aménagements se poursuivent sous l’abbé Calot (1871-1884) avec notamment l’agrandissement du maitre-autel, la réparation des petits autels en bois, l’achèvement du plafond de la nef. 

Plusieurs dons viennent enrichir la décoration de l’église comme la statue de Saint Jean-Baptiste, le chemin de croix érigé, le rosaire, …

Les peintures ont été réalisées sous le curé Pierrat du 13 décembre 1928 au 1er mai 1929, elles représentent dans le chœur « le Christ roi des rois », leur auteur est Bastian Barozzi, a    artiste vénitien et ont coûté 14000 F, celles-ci ont été payées par des offrandes des paroissiens.

Les cloches :

Avant 1822, le clocher ne comptait qu’une cloche. En 1822, sont installées deux cloches. En mars 1853, le conseil constatant que la petite cloche est fêlée, décide de la fondre, toutefois, il se ravise et le 26 février 1854, il prend la décision de faire fondre une grosse cloche pour un montant de 2 077 F.

Ces trois cloches sont toujours en place actuellement. Deux datent de 1822, l’autre de 1855. Chacune porte une inscription mentionnant l’identité des parrains et marraines et l’année de son installation.

Le mécanisme sera révisé et modernisé en 2016.

Les différents travaux d’entretien et de réfection :

En 1993, le Maire Bernard Miclo fait remplacer les cadrans de l’horloge, électrifier son fonctionnement et éclairé les cadrans.

En 1995, les stèles sont réparées par Miodrag Tanasijevic, artisan menuisier local.

En 2015, le clocher est remplacé par l’entreprise Jean Louis Hachair suite à appel d’offre.

En 2019, l’éclairage intérieur est modifié pour passer en éclairage LED.