Sentier Découverte

Situé dans la forêt du Reckwiller, un ancien village aujourd’hui disparu, son tracé serpente sur 2,8 km. Bienvenue dans une étonnante balade.

Son parcours a été pensé, élaboré et mis en œuvre sur la base d’une collaboration entre les élus, deux associations locales et un partenaire précieux, l’Office national des forêts (ONF).

Accessible à pied depuis le village, par des chemins ruraux, il offre une grande diversité d’ambiances et de végétation

Durant un an, élus et intervenants ont multiplié les échanges sur le terrain comme dans leurs bureaux afin de jouer de leur complémentarité. L’objectif : offrir aux familles et aux scolaires une promenade ludique et riche de découvertes à multiples facettes.

Accessible à pied depuis le village, par des chemins ruraux, il offre une grande diversité d’ambiances et de végétation ». Au sud, une première moitié du circuit traverse une parcelle forestière. Plusieurs îlots de vieillissement, zones comprenant des arbres préservés au-delà de leur âge d’exploitabilité, y sont conservés.

Puis le sentier rejoint des mares, revient vers la départementale 419 avant d’emprunter deux larges routes forestières. Au nord, le paysage éclaire des terres cultivées. La balade se poursuit à pas feutrés sous le couvert d’un peuplement d’épicéas puis de feuillus.

Douze stations

À la demande de la commune, le sentier a été conçu pour accueillir un large public. Dans ce cadre, Marie Mychajlow a conçu des panneaux visuels : « il s’agit de faire découvrir le site, son milieu naturel, son paysage, son histoire ».

Aujourd’hui, douze stations jalonnent l’itinéraire. L’association pour la nature et le cercle d’histoire de Hésingue ont participé à la réalisation des panneaux pédagogiques.

La première a notamment apporté sa contribution en matière de biotope tandis que les historiens locaux ont fouillé dans leurs archives pour replanter le décor du Reckwiller, cet ancien village aujourd’hui disparu. Il comptait entre 100 et 200 habitants avant de s’éteindre à la fin du XVIe siècle, victime des différents conflits entre les seigneuries.

Sur le site, la biodiversité, la faune et la flore des milieux humides, la vie des abeilles en forêt… gagnent en visibilité. Étonnent aussi et invitent les promeneurs de tout âge à devenir acteur.

Sauts du renard, de l’écureuil…

Des agrès incitent le promeneur à « avoir l’œil » par le biais de fentes de vision. Les détails du paysage sont rappelés sur des illustrations. Une station propose de s’essayer aux sauts du renard, de l’écureuil, de la martre, du lynx… À proximité d’un point de vue remarquable sur le cours du Lertzbach un petit banc muni d’un pupitre encourage les artistes à s’adonner au dessin. « Cette pratique est très appréciée des gens », témoigne la chef de projet, heureuse de voir son travail devenir peut-être aussi une vitrine pour d’autres communes de la région des Trois Pays.