Collégiale Notre-Dame des Oliviers
La plus ancienne église de Murat (IXème siècle), aujourd’hui disparue, était l’église Saint-Martin, donnée en 1074 au prieuré de Bredons dépendant de Moissac et de Cluny ce qui entraîne une rébellion ouverte des Muratais soutenue par l’évêque de Saint-Flour.
En 1350, Dieudonné de Canilhas, évêque de Saint-Flour fonde une congrégation de prêtres et obtient l’autorisation de bâtir une église (collégiale actuelle) en 1380. Ravagée par un incendie dû à la foudre en 1493, elle fut reconstruite et agrandie par des chapelles, de nouveau consacrée sur ordre d’Anne de France, fille de Louis XI, épouse du Duc Pierre de Bourbon et vicomtesse de Murat. En 1732, la paroisse obtient enfin son indépendance après plus de 700 ans de soumission à Bredons.
À la Révolution, l’église Saint-Martin est vendue comme bien National et la collégiale, en partie épargnée, devient un temps Temple de la Raison.
En 1926, une partie de l’actuelle place Gandilhon Gens d’Armes a été dégagée, une échauguette appartenant à une des maisons démolies a été replacée à gauche du portail sud de l’église. La collégiale de Murat possède, chose étrange dans cette région, un clocher à bulbe datant de 1842.
Après la réfection de son clocher en 2011, la totalité de la toiture (nef, chapelles annexes et terrasse) a été entièrement restaurée au cours d’un programme de travaux qui s’est échelonné entre 2016 et 2019.







