1 / 2

Élément précédent

Sentier Les Landes du Cluzeau et de la Flotte

Sentier d'interprétation de la lande serpentinicole du Cluzeau et de la Flotte

Réalisé par le Conservatoire des  Espaces Naturels  du  Limousin, il vient compléter celui des Bergers et Tuiliers.

Distance : 3,5 km, 2 h de promenade.

Balisage : indiqué par des tuiles en argile.

Point de départ : anciennes Tuileries du Cluzeau (parking).

Intéréts : paysager, géologique, écologique et culturel.

Ce sentier vous fera découvrir de manière ludique la faune, la flore et la roche qui forment ce milieu particulier.

Les landes du Cluzeau et de la Flotte se caractérisent par l’affleurement serpentinique le plus important en Limousin. Cet espace protégé par un arrêté de biotope, recensé à l’inventaire des zones naturelles d’intérêt écologique faunistique et floristique (ZNIEFF de type I) et proposé au réseau Natura 2000, est géré par le Conservatoire Régional des Espaces Naturels du Limousin, avec l’aide d’un troupeau de brebis limousines.

Les sols serpentiniques s’accompagnent le plus fréquemment d’un paysage de lande comme c’est le cas ici.

Les landes du Cluzeau et de la Flotte disposent en effet d’une flore exceptionnellement riche pour la Région Limousin.

On y observe une diversité incomparable de bruyères. Le site constitue la station de bruyère vagabonde la plus importante du limousin.

En effet, elle n’est connue à ce jour que de façon ponctuelle sur un autre site en Haute Vienne.

Elle côtoie ici la bruyère ciliée, l’hippocrepis à toupet, l’œillet de Montpellier ou encore la gentiane pneumonathe.

La faune du site est également remarquable. On peut notamment y rencontrer des busards Saint Martin, des crapauds sonneurs à ventre jaune, mais aussi de nombreux insectes, et en particulier une grande variété d’espèce de papillons.

On y compte pas moins de 16 espèces végétales protégées. Parmi les plus remarquables, citons la Spiranthe d'été (Spiranthes aestivalis), l’Ail des landes (Allium ericetorium), la Gentiane pneumonanthe (Gentiana pneumonanthe) ou la Notholène de Maranta (Notholaena marantae), l’œillet de Montpellier.