DU 19ÈME SIÈCLE À L'ÉPOQUE ACTUELLE

Recherches effectuées par Bernadette et Gérard Fraysse

Un souvenir pour les Anciens(nes) de CONCORES qui ont peut-être, chez eux, une peinture de notre “VAN GOGH” concorésien !

Il a habité chez anciennement VINCENT, au-dessus de notre maison ROLLES, ce qui m’a poussé à essayer de le connaître pour mieux vous le faire découvrir

Laurent Barthélémy PEBORDES 1869 - 1952

Né à TOULOUSE le 14 août 1869

d'Armand PEBORDES (41 ans) charpentier et Jeanne Marie BARRILLE (32 ans) lisseuse

Ténor à l'Opéra de TOULOUSE.

Notre artiste lyrique est admis à l'Association parisienne LE CAPITOLE en septembre 1903 où il est complimenté pour le charme timbré de sa voix de ténorino bien conduite..

Se marie le 15 septembre 1904 à ST RENAN (Finistère) avec Ernestine Élise GELLION domiciliée à BREST (ce qui explique quelques toiles près de l'océan).

Le 21 septembre 1911 les époux vendent hôtel meublé 27 Rue d'Aiguillon à BREST à l'étude de M. JAN notaire à BREST. Décès de sa première épouse.

Remariage à 60 ans, le 13 juin 1929, à PARIS 13ᵉ avec Marthe BAZILLOU, couturière, née le 5 mai 1878 à CONCORES d'Antoine BAZILLOU (41 ans – né en 1837) et de Françoise BOUYXOU (25 ans – morte en 1931)

(mariée le 1er août 1900 à VILLENEUVE S/LOT avec Étienne CHAMP – et divorcée).

À CONCORES, âgé et pas très riche, donne cours de dessin et chants aux élèves de l'école en face et… distribue ses peintures à ceux qui veulent bien s'occuper d'eux.

Le 5/3/1952 donation faite chez Maître BOURDARIE, notaire à ST. GERMAIN de la maison et des terrains provenant de Céleste BOUYXOU veuve Antoine BAZILLOU, à Louis VINCENT et Marie-Louise JARGUEL, pour une valeur de 94.720 Francs dont 50.000 F pour la maison. Apparaît dans l'acte que Marthe BAZILLOU avait une sœur Laurence (Catherine ?) Berthe BAZILLOU née le 29 avril 1886, partie en Amérique du Sud qui serait décédée après sa mère (donc après 1931) et dont personne ne sait si elle a eu des descendants..

Donation arrêtée le 7 avril 1952.

Il décède à CONCORES le 7 mars 1952, son épouse le 13 septembre 1952.

BABETTE (ROLLES) FRAYSSE

Ci-dessous quelques une des toiles peintes par Laurent Barthélémy PEBORDES

 

 

 

 

 

 

 

 

au bas du bourg,
le carrefour et la maison
d'Ida Fabre à droite

 

 

 

 

 

 

 

Lapeyrade Concorès Maison Sarget

 

 

 

 

 

 

 


Extrait de l'ouvrage Dictionnaire des communes du Lot rédigé par L. Combarieu, Archiviste départemental, publié en 1881.

Cet article recense les principaux éléments démographiques et socio-économiques relatifs à la commune de Concorès. On notera par exemple que :

  • Concorès comptait alors 1219 habitants dont 393 électeurs.

  • il y avait 12 conseillers municipaux ( 8 pour Concorès et 4 pour Linars)

  • 150 élèves effectuaient leur scolarité au sein de 4 écoles (3 laïques, 1 congréganiste)

  • outre la fête votive (fête patronale), il y avait également 4 foires par an

le document pdf : Concorès à la fin du XIX ème siècle

 


Article en cours de rédaction

« Morts pour le France »

Ils étaient cultivateur, meunier, forgeron ou instituteur. Les obligations militaires et la grande guerre les ont mués en fantassin, artilleur, sapeur ou cavalier ; conscrit, rappelé sous les drapeaux ou engagé volontaire; soldat de 2ème classe, sergent ou officier.

Pour chacun des enfants de Concorès tombé au champ d'honneur , vous trouverez, à partir du lien ci-après, un dossier regroupant les différents documents disponibles relatifs à leur parcours sous les drapeaux.

Une note de synthèse vient remettre ce corpus en contexte et donner des pistes de consultation.

dossier "Morts pour la France"

 

« 600 km Les Allemands aux talons ou les aventures du 3ème régiment de Défense Passive de Paris à Concorès » L-V Lorelle

12 juin (1940). On dit que les Allemands sont aux faubourgs de Paris.On dit que les dépôts d'essence brûlent à Rouen à Mantes. Paris s'endort lourdement sous une étouffante brume de suie.Nous attendons un ordre de mouvement qui ne vient jamais, nous restons à l'écoute d'un poste de téléphonequi n'appelle jamais (…)

Soudain, à onze heures,du soir, la sonnerie nous fait sursauter, et c'est un appel porteur d'espérance qui détruit le silence.