RESTAURATION DE LA CONFLUENCE

L'information au fil de l'eau :     

La restauration progresse. Le Beusse est quasi totalement reméandré et son lit est à hauteur du radier du pont de la route d'Ancenis. Vous pouvez apprécier sa physionomie depuis ce pont et observer comment l'eau coule doucement sur toute la largeur du lit. Les poissons ont déjà été observés dans le courant.

Les méandres sont créés grâce à l'installation d'une fascine sèche, technique du génie écologique qui utilise des fagots de bois enterrés en partie, maintenus à l’aide de pieux. Les plus gros piquets de châtaigniers arrivés les semaines passées font office de pieux, les plus petits constituent les fagots. Une fois implantés, la terre végétale est déposée pour combler le vide entre l'ancienne rive et la nouvelle. La végétation devra prendre le relais aux cours des prochaines années pour retenir l'ensemble avec son système racinaire.

Du côté du Donneau, les piquets de châtaignier et la fascine sont en cours d'installation côté parking. La rive opposée a aussi été reformée pour garder une largeur constante du cours d'eau. La hauteur de la rive sera plus haute que la hauteur de l'eau à l'approche de l'assec. Mais en dehors des crues, elle permettra d'approcher le cours d'eau.

Le saviez-vous ?
Le pont du Donneau et du Beusse sont répertoriés comme gîte à Chauves-souris. En effet, ils accueillent en particulier une espèce spécialiste du milieu aquatique, le Murin de Daubenton. Ce Murin est facilement observable au crépuscule, ou la nuit avec une lampe torche, car il vole à une dizaine de centimètre au-dessus de l'eau. A la belle saison, ils sont plusieurs à chasser sur le plan d'eau de l'Ilette.