ÉROSION MARINE : POINT D'ÉTAPE AVEC ESTELLE LEPRÊTRE, SOUS-PRÉFÈTE DE CHATEAULIN

Publié le mercredi 18 juin 2025 - Crozon

Le 13 mai dernier, le Maire Patrick Berthelot, Joseph LE MÉROUR, Vice-Président de la Comcom en charge de la gestion des milieux aquatique, et Michel Galand, adjoint en charge du littoral ont accueilli Estelle Leprêtre, Sous-Préfète de Châteaulin et les représentants des services de l'État (ABF, DDTM) pour un point d'étape sur la défense du trait de côte.

La gestion du trait de côte nécessite une approche durable et collective, intégrant l’adaptation aux évolutions naturelles plutôt que la lutte contre celles-ci. Le soutien financier de l’État est confirmé, avec un budget global comprenant 300 000 € pour des actions spécifiques, 1 million € pour les travaux, et 100 000 € dédiés aux études.

Points clés abordés :
- Approche durable : Il est essentiel de trouver une solution pérenne qui s’adapte à la nature et à son évolution, notamment via l’urbanisme et l’aménagement du territoire.
- Participation des acteurs : La mobilisation de tous les partenaires, y compris l’EPCI (Comcom), est cruciale. Leur participation a été demandée avec insistance par la Sous-Préfète.
- Études et travaux : Les études sont en cours, notamment avec le bureau ISL d’Angers et Littorisques. Les travaux, tels que l’enrochement, devront évoluer en fonction des résultats des études.
- Communication : Une communication publique est prévue au dernier trimestre afin d’expliquer les changements à la population sans susciter de peur. Il est important que les habitants comprennent que certaines choses vont changer, même si les changements seront peu visibles.
- Planification : Le processus se déroulera en deux temps : d’abord les études, puis la réalisation des ouvrages.
- Intégration dans le PLUI : Il est envisagé d’inclure des dispositions concernant les risques d’érosion du trait de côte dans le Plan Local d’Urbanisme Intercommunal.
- Philosophie du projet : L’objectif est d’arrêter de résister à la nature pour mieux s’y adapter, en utilisant l’intelligence collective au service du littoral et de la population.
- Bien que les évolutions soient anticipées, la vitesse et l’ampleur des changements restent inconnues.
- Le sujet doit rester apolitique, centré sur la préservation du littoral.
- Quel trait de côte peut être conservé ? Quel aménagement permettra d’obtenir quels résultats ?

En résumé, le travail collectif à l’échelle du Finistère avance avec la mobilisation des différents partenaires et le soutien de l’État. La prochaine étape consiste à finaliser les études et à préparer la communication auprès des habitants, afin de garantir une compréhension claire et apaisée des évolutions à venir.

Publié par Ville de Crozon