Église Notre Dame de l'Assomption
LIEU
Érigée au XIIe siècle et consacrée en 1119 par le pape Calixte II dans le contexte de la croisade contre les Cathares, l’église de Fronton fut confiée aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, plus tard connus sous le nom de Chevaliers de Malte, qui y établirent leur commanderie.
Au fil des siècles, ce lieu de culte a accueilli plusieurs figures royales : Philippe IV le Bel, Charles IX, son cousin Henri IV, ainsi que Louis XIII, qui y communia le jour de la Toussaint en 1632.
En 1693, l’effondrement du clocher entraîna sa reconstruction sous une forme originale : il fut remplacé par la tour du château voisin, appartenant aux Chevaliers de Malte, qui avait été largement détruit pendant les guerres de religion. Le vestige de l’ancien château et l’église ne firent dorénavant qu’un seul édifice. Quatre nouvelles cloches fondues à partir des anciennes cloches ayant appartenu aux confréries de la paroisse y furent installées. La plus ancienne date de 1697.
La voûte de l’église, quant à elle, s’était écroulée au XVIe siècle et ne fut reconstruite qu’au XIXe siècle et ornée de peintures réalisées en 1845 par les frères Pédoya.
Classée monument historique en 1981 et restaurée en 2001, l’église abrite un remarquable orgue romantique, œuvre du facteur toulousain Frédéric Junck. Bénit le 28 mars 1852, cet instrument est, lui aussi, inscrit à l’inventaire des monuments historiques. Il a bénéficié d’une restauration complète par la municipalité en 2022.
Chaque année, cet orgue résonne à nouveau dans le cadre du prestigieux festival international Toulouse les Orgues, auquel la ville de Fronton participe activement.