<p>Créations couture, accessoires et enfants</p>

Audrey POUVREAU

Le territoire du ROUILLACAIS est une terre riche de son histoire. Comment ne pas citer le gallo-romain, dont les symboles les plus connus sont le théâtre gallo-romain des BOUCHAUDS et la Via AGGRIPPA. Au-delà de ces symboles, la période gallo-romaine a laissé de nombreux vestiges sur le territoire et dans nombre de nos communes.
Comment ne pas se référer au moyen-âge. Cette période a fortement structuré notre territoire, en créant de nombreux liens familiaux et de possession des châteaux, logis et autres monuments.
Comment enfin ne pas rappeler l’importance des moyens de locomotion qui ont permis à notre territoire de se révéler être un lieu de convergence. Au croisement de deux voies romaines dans l’antiquité, puis à la fin du XIXème siècle, au confluent de deux routes de grande communication et de deux lignes de chemin de fer, Rouillac a développé son économie commerciale et multiplié son influence sur le territoire. En termes de moyens de communications actuels, la commune de Rouillac est située au croisement de la D 939 et la D736, qui mènent, entre autres, à ANGOULEME, COGNAC, JARNAC, MATHA, AIGRE… 
Au-delà de son histoire, notre territoire dispose d’atouts certains. Qualité de vie, patrimoine bâti et naturel, diversité de nos paysages, qualité des services existants en milieu rural à destination de toutes les composantes de la population, importance du tissu associatif, équipements développés à destination des entreprises… sont autant de points forts pour le développement de l’attractivité de notre territoire. Un autre atout majeur à nos yeux est la diversité de nos communes. Certaines des communes, de par leur caractère, se prêtent parfaitement au développement touristique, alors que d’autres peuvent être plus dédiées au développement économique.
A contrario, les « richesses de notre territoire » sont insuffisamment connues et ne font pas l’objet d’une communication adaptée. De plus, elles ne sont pas systématiquement interconnectées entre elles, ne permettant pas de présenter une offre de services globale et aisément lisible pour les habitants ou les touristes.
Il nous faut de plus prendre en compte l’évolution des modes de vie, des contraintes des habitants actuels et futurs, des attentes et besoins des entreprises, du vieillissement d’une partie de notre population… Ce changement de contexte nous questionne tant sur la mobilité sur le territoire qu’en termes d’habitat adapté aux différents besoins des habitants ou des nouveaux entrants, en lien avec leur âge et leurs contraintes familiales et professionnelles.
De nouvelles opportunités s’offrent enfin à nous. L’arrivée du très haut débit sur le territoire en est un des meilleurs exemples. Notre Projet de Territoire doit dès lors s’appuyer sur les forces de notre territoire pour en diminuer les faiblesses, tout en s’appuyant sur les nouvelles opportunités existantes.
« Le ROUILLACAIS entre histoire et innovation », voici en quelques mots la synthèse de ce qu’est notre territoire.

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Genac-Bignac est une commune nouvelle située dans le département de la Charente, en région Nouvelle-Aquitaine, qui a été créée le 1er janvier 2016 par la fusion des communes de Genac et de Bignac.

GENAC appelé GAINACUM en 852, GIMNIACO en 911 et AGENACO en 1110, son étymologie s'explique à partir de Gennos nom d'homme gaulois.Pour d'autres le nom provient de Genius Aquae (génie de l'eau) ou de Germanicomagus ou encore Ageneco comme capitale des Agesinates.Son territoire fût occupé par les romains qui ont laissé leur nom à un chemin qui rattachait à la grande voie "Agrippa" menant de Lyon à Saintes (ancienne voie romaine).
 
Au Moyen-Age, de nombreux fiefs dépendaient de la châtellenie de Genac, qui elle même faisait partie de la baronnie de Tourner. L'église St-Pierre, de style roman, classée en 1980 a été ruinée puis restaurée au XVIème siècle. Une maison Renaissance dans le bourg sur la D 118 présente un beau portail qui donne accès à un logis restauré, accompagné d'une tour ronde. Le principal fief était celui d'Aiguechave. Il a appartenu aux seigneurs de Gourville jusqu'en 1215, date à laquelle il a été approprié à Hugues d'Aiguechave. Il revient aux seigneurs de Gourville au XVème siècle. Moulin était aussi un fief important jusqu'en 1635. Cette terre appartenait à René Prévost, écuyer, puis à la famille « La porte aux loups ». La propriété a été confisquée à la Révolution et vendue en trois lots. Il s'agit encore aujourd'hui d'un bel ensemble architectural réutilisé en exploitation agricole. Sur ce site, une belle façade XIXème en particulier, met en valeur un bâtiment plus ancien. Enfin, le village de Cerceville abriterait dans son sol d'anciens souterrains ayant servi de refuges pendant la Deuxième Guerre mondiale.
 
Au début du XIIème siècle le village se nommait Agenaco. Il constitue l'héritière de l'ancienne Agenacum ou Villa Agini. Mais comment le mot Agenacum est-il devenu Genac. Il faut savoir qu'au Moyen Age, il était courant de ne pas mentionner la préposition -à-. On disait ainsi indifféremment 'je vais à Agenac' ou 'je vais Agenac'. Plus tard, cette dernière phrase fut comprise comme 'je vais à Genac'.
 
Cerceville : On pense que Cerceville est l'ancienne Cercii Villa ou Villa de Cercius.
 
Ecquechave : Le nom actuel est assez énigmatique, mais celui que portait le lieu au XIIème siècle Acquavaca est beaucoup plus parlant puisqu'il signifie eau libre (aqua=eau, vaca=libre).
 
Laubertière : Le village a été construit en un lieu dangereux. Laubertière vient en effet du latin lupus (=loup) auquel fut rajouté le suffixe -aria- (=lieu ouvert). Laubertière est donc 'L'endroit hanté par les loups'.

Audrey POUVREAU

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