HUMOUR DU JOUR !

Publié le samedi 17 mai 2025 - La Haye

Ah, la douce mélodie des petites pattes qui courent dans les murs... Si vous l'entendez un peu trop souvent ces temps-ci, vous n'êtes pas seul ! On dirait bien que nos charmantes maisons normandes sont devenues des hôtels cinq étoiles, formule buffet à volonté, pour une clientèle un peu... poilue et à longues moustaches.

Notre bon maire, aussi dévoué soit-il, n'a malheureusement pas hérité des talents musicaux du joueur de flûte de Hamelin. Inutile de l'imaginer déambuler dans nos rues avec une mélodie enchanteresse capable d'attirer ces petites bêtes vers un avenir... disons... moins domestique. Sa flute à lui, c'est plutôt celle qu'il sort pour les cérémonies officielles, et je doute fort qu'un "La" majeur ait le même effet hypnotique sur une souris qu'un air entraînant du Moyen Âge.

Alors, que faire face à cette invasion miniature ? Oubliez les incantations magiques et les sérénades improvisées. Il va falloir retrousser nos manches et faire preuve d'un peu plus d'ingéniosité que nos amis rongeurs.

Voici quelques pistes, testées (plus ou moins avec succès) par vos voisins :

  • La méthode "Top Chef" revisitée : Disposez stratégiquement des pièges appâtés avec du fromage de compétition (le camembert bien fait semble avoir ses adeptes, mais attention aux colocataires humains sensibles aux odeurs...). L'idée est de leur offrir un dernier repas gastronomique avant un voyage sans retour.
  • L'option "Fort Boyard" : Transformez votre maison en un parcours d'obstacles digne du Père Fouras. Boîtes hermétiques, plinthes barricadées, et attention aux trous de souris qui apparaissent comme par magie derrière les meubles ! Un peu de sport ne fait jamais de mal, même pour attraper une souris.
  • L'appel à la "Nature" (avec prudence) : Si vous avez un chat, c'est le moment de lui rappeler son instinct de prédateur ancestral. Attention cependant à ce qu'il ne se lie pas d'amitié avec les intrus, on a déjà vu des alliances contre-nature se former autour d'une miette de pain.
  • La technique de la "négociation" (risquée) : Tentez une approche diplomatique. Laissez un petit mot près de leurs trous : "Chers colocataires, nous apprécions votre discrétion, mais le loyer est un peu élevé pour votre contribution. Merci de bien vouloir envisager un autre lieu de résidence." On ne sait jamais, sur un malentendu...

En attendant de trouver la solution miracle (si elle existe !), essayons de prendre cette cohabitation forcée avec un peu d'humour. Après tout, qui sait, peut-être qu'un jour, nos maisons seront célèbres pour abriter la plus grande colonie de souris savantes de Normandie ! Mais en attendant, n'oubliez pas de bien fermer vos placards à provisions... on ne sait jamais ce qu'une petite souris affamée est capable d'inventer pour un morceau de comté !

Publié par JM GAILLON