UN BEL ARTICLE
Publié le dimanche 05 octobre 2025 - La Haye
La Haye à la pointe de l'innovation : notre commune expérimente l'intelligence artificielle !
Notre Maire à la pointe de l'innovation : La Haye, pionnière de l'intelligence artificielle
Chers Hayais chères Hayaises,
L'esprit d'innovation de notre commune est de nouveau mis à l'honneur ! Un récent article de "La Lettre du cadre territorial" a souligné l'expérimentation que nous menons sur l'intelligence artificielle (IA) pour moderniser nos services. Cette initiative, loin d'être isolée, est directement portée par notre Maire, Jean-Marc Gaillon, qui s'est engagé à faire de notre territoire un acteur de la transition numérique.
Son expertise est d'ailleurs reconnue bien au-delà de notre commune, lui permettant de porter la voix des territoires ruraux dans les plus hautes instances. Il siège notamment à la Commission nationale du numérique et de l'intelligence artificielle auprès de l'Association des Maires de France (AMF)
Il représente la commune, la CC4R, et le département en tant que délégué auprès de Seine Maritime Numérique.
Cet engagement se prolonge au niveau régional, avec une participation active à des réseaux d'experts comme l'association Normandie.ai et une collaboration avec l'Agence de Développement pour la Normandie.
Cette vision et les connaissances acquises ne profitent pas qu'à notre commune. L'expérience de La Haye est régulièrement partagée avec de nombreuses autres collectivités, à travers des interventions pour les aider à découvrir et à mettre en place l'intelligence artificielle.
En étant au cœur de ces réseaux nationaux et régionaux, La Haye ne se contente pas d'innover pour elle-même. Notre commune contribue activement à dessiner les services publics de demain et affirme son rôle de territoire pionnier, dont le dynamisme, impulsé par son Maire, profite à tous.
Voici le texte de l'article :
Des agents à fond, d’autres à l’arrêt
Par Valérie Brunet
« L'intelligence artificielle est partout. Les agents en recherchent les moindres recoins, ils la découvrent, la testent... Nous les poussons, car le train est là, complexe, multiple, mouvant », reconnaît Jean-Marc Bourdon, directeur de la communication et chef de projet IA à la communauté d'agglomération d'Annemasse (Haute-Savoie). « Le premier chatbot a été créé en 1966. L'IA fait partie de l'informatique », nuance-t-il. Si bien que le poste de travail et l'IA ne résulte pas d'une demande des élus », signale Delphine Quéraux, directrice générale des services (DGS), qui a tout de même souhaité en parler avec ses édiles et les formera, à partir de novembre 2024. Puis, elle attendra que le Centre national de la fonction publique territoriale s'empare des demandes de formation, et elle leur « enverra » les lents ou les réfractaires de manière qu'ils puissent se familiariser à l'IA.
Curiosité et appétence En 2022, une soixantaine d’agents de la ville et de l’agglomération d’Annemasse, soit environ 4 % des effectifs, déclaraient travailler quotidiennement avec une IA, rapporte Jean-Marc Bourdon. Pour tenter de se donner une feuille de route sur le sujet, ils ont créé des ateliers sur la « nouveauté technique dédiés aux innovations et aux usages numériques ». « L'an passé, nous avions déjà organisé une conférence de 150 agents. Une centaine était présente », se souvient-il. En avril 2023, 150 participants à un nouveau temps fort sur le Bâti-IA.
Mêmes tendances à Blois. « J'ai fait un test. J'ai dit que je savais ce que je sais. Sur les encadrants, 90 % avaient déjà recours à l'IA sans que cela se sache », indique Damien Bertrand, directeur général adjoint (DGA) en charge des services à la population, du fonctionnement des services à la ville, au CIAS et à la communauté d'agglomération du Grand-Figeac (Lot). Pour lever les freins et échanger sur les craintes des collègues, nous avons créé un groupe de réflexion interne sur les usages de l'IA au sein de la ville numérique », explique-t-il. Les objectifs ? Être en veille sur le déploiement de l'IA dans les organisations du travail, faire l'état des lieux de l'usage en interne, identifier les enjeux et proposer un plan d'action.
La DGS mutualisée de Le Havre a recours notamment à DaBIGA, une plateforme d’IA destinée à faire gagner du temps sur les rédactions administratives. Et ce, dans le but de découvrir et d'expérimenter, puisque l'IA est sécurisée pour l'agglomération. Les quatorze membres de la DGAI (4), toutes catégories confondues, et 50 élus, tous volontaires, se sont prêtés à son usage. « C'est un facilitateur qui ne doit pas être un outil de déresponsabilisation », précise la DGS.
Des peurs Jean-marc Gaillon est maire de La Haye, une commune située en Seine-Maritime. Il utilise l'IA, notamment Delibia, pour la rédaction des arrêtés, des délibérations, des courriers ou du journal municipal. « C'est une aide précieuse », reconnaît-il. Mais sa secrétaire était un peu réticente au début. Elle se disait : « À quoi cela sert d'être secrétaire. On ne fait plus rien d'intelligent ». Or, elle m'a avoué que ce qu'elle produisait avant de partir à la retraite était plus stimulant. Aujourd'hui, elle pose les bonnes questions à l'IA générative et obtient de bons résultats.
Pour autant, elle n’est pas parfaite. Pour Damien Bertrand, « le fétiche de l'IA peut être assez clivant. Une ambivalence existe entre la peur et la fascination ». Et comme l'un des côtés ? La perte de l'esprit critique et l'appauvrissement des productions. À ce moment, la DGS du Havre trouve que les IA remplacent les réflexions individuelles, la « pensée ». Pour lui, à cette nuance près, l'IA est une aide à la décision, sur laquelle les premiers utilisateurs, en particulier pour la production de documents ou d'actes.
Le revers de la médaille ? La dévalorisation de certains métiers, comme les directeurs de direction qui s'interrogent sur le devenir de leur matière grise. Du côté de l'agglomération d'Annemasse : « Des agents sont réfractaires par convictions écologiques et intellectuelles de l'artiste. Certains ont peur de se faire remplacer. C'est une bataille à ne pas perdre, mais l'équité. Certains pensent que l'IA ne leur apporte rien », souligne Jean-Marc Bourdon. De son côté, la DGS du Havre craint de voir se développer la « peur de voir aussi une vue critique. Je m'interroge par exemple sur les juristes qui préparent un procès à l'aide de l'IA, de la construction du raisonnement à la protection des données », détaille la DGS.
Des postures déjà prises et des interrogations qui demeurent La municipalité de Bazas utilise l'IA pour faciliter les délibérations, du courrier administratif ou pour la synthèse de documents. « Au sein du service, nous refusons tout recours à l'IA dite générative pour nous adresser au public », assure Arnaud Fitan, directeur de la communication. Pour la ville, « l'IA dite générative (...) produit artificiellement des textes, images, sons et vidéos qui peuvent donner l'illusion d'authenticité. Ce domaine de l'IA générative consomme énormément de ressources : électricité, eau, matériaux rares, etc. Cela laisse aussi entrevoir des régressions sociales et juridiques : plagiat, d'œuvres, violation de droits d'auteurs et d'autrices, non-respect de la vie privée. »
« Des agents sont réfractaires par convictions écologiques, d'artistes, créatrices et créateurs littéraires, ou tout simplement de peur de se faire remplacer. »
La ville de Bazas dit avoir « fait le choix de ne pas utiliser les IA génératives pour la création et de ne pas utiliser l'IA générative dans sa communication, tout en continuant de travailler avec les acteurs locaux ». Pour Delphine Quéraux, « des assistants conversationnels peuvent être intéressants, mais je ne veux pas que l'on perde le lien privilégié et sincère, les relations avec les usagers. En même temps, il faut être en phase avec son époque et faire erreur d'avoir des réponses à nos mails sous 24 heures sur 24. » Les élus n'ont pas encore abordé le sujet de l'IA et de la réorganisation des équipes. Ils ne font que vanter les mérites de ce qu'un ordinateur ne sait pas faire de ce côté, car ils ne voient rien.
Publié par JM Gaillon

