La chapelle de la Fleurancellerie
La Regrippière étant territoire de frontière, les passages du sel y étaient très surveillés par les gabelous. On sait que les Bretons étaient exempts de cet impôt, mais les Angevins par contre le payaient et ils cherchaient à s’en procurer par force.
Il y eut des luttes épiques, et même à cheval, entre les faux-sauniers et le poste de douaniers établi sur le bord du « Champ de Foire ».
On employait diverses ruses pour faire passer le sel en Anjou sans payer la « gabelle ». On venait par exemple de La Chaussaire, veiller chez des amis de « la Ragotière » et vers une heure du matin, on lâchait les chiens avec une serviette pleine de sel, nouée au col. Ils rattrapaient à toute vitesse leurs bons maîtres partis un peu plus tôt.
Après un combat qui eut lieu à « La Fleurancellerie », la famille du rescapé, fit plus tard élever une chapelle de reconnaissance en l’honneur de la Vierge. Ce lieu témoigne des luttes ardentes au sujet de la « gabelle ».
Cette chapelle est un petit édifice, très gracieux, couvert en tuiles et surmonté d’un clocheton ajouré.
En ce sanctuaire, existe une belle Madone en bois, noire, à la physionomie expressive et derrière la chapelle, une fontaine soigneusement maçonnée. Un parc, près de la chapelle accueille de nombreux pèlerins le 15 Août de chaque année, dans un cadre calme et reposant.