Ruines du Château de Taillefer

Les ruines du château de Taillefer se situent à l’extrémité d’un éperon de la corniche rocheuse du Causse de Gramat, dominant la vallée de la Dordogne et le village de Gintrac. Cette situation laisse pressentir un lieu stratégique qui paradoxalement n’a pas laissé de traces dans la documentation et a ainsi ouvert la voie à l’hypothèse d’une possession templière de la commanderie du Bastit-du-Causse sans doute parce que ce château se nomme sur les cartes IGN « château du Bastit » alors que le nom de Taillefer est celui d’un hameau situé sur le flanc ouest du site1. Localement, la tradition orale le nomme toujours « château de Taillefer ». Mon propos n’est pas de me prononcer sur les origines templières de ces superbes ruines mais en l’absence de sources fiables d’essayer de tirer quelques hypothèses de l’analyse archéologique du château de celle de sa situation géographique et des sources existantes sur les lieux qu’il confronte.

Le château a fait l’objet d’une étude monumentale de Gilles Séraphin dans le cadre de l’inventaire de l’architecture médiévale du Lot mené par le conseil général du Lot1. Nous reprenons la brève description de la base de données du site « patrimoine du Conseil Général2 » en retenant la date suggérée, le XIIIe siècle. « On accédait au château par une rampe creusée
dans la roche, qui constituait un fossé sec le protégeant au sud, du côté du plateau. Les ruines imposantes qui subsistent permettraient de restituer l'essentiel des dispositions de l'édifice. Des piédroits, un trou barrier, des traces d'arc donnent des indications sur des structures disparues. Le château présentait un corps principal à un étage, probablement encadré par deux cours étroites, l'une sur son flanc est, l'autre à l'ouest. Le rez-de-chaussée du corps principal était divisé en deux par un refend transversal ; la pièce disposée au nord était équipée d'un évier et d'une cheminée. La pièce de l'étage possédait également une cheminée, superposée à celle du rez-de-chaussée. Le mur sud est muni d'une grande niche d'archère, à laquelle on accédait par un petit escalier pris dans l'épaisseur du mur ; sous la niche d'archère est ménagé un grand coffre auquel on ne pouvait accéder que par une trappe. »

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Merci à Mr Marc Calés Président de l'association de Sauvegarde du Château de Taillefer.