La chapelle Sainte-Marguerite
On la découvre sur la route qui mène à L’Hôpital-Camfrout. Dans son ensemble, elle est de style gothique et possède un élégant clocher Renaissance. Elle comprend une nef de trois travées avec bas-côtés, un transept et un chœur polygonal. Deux clochetons ornent la façade. La forme des fenêtrages et les dates portées sur la porte ouest, 1603, et sur le bénitier nord, 1692, permettent de dater le sanctuaire qui, en 1890, lors d’une restauration, subit une modification architecturale majeure : une chapelle, ainsi qu’une sacristie, sont ajoutées au bâtiment. Le bas-côté sud et le chevet datent de cette période. La transformation du double toit en un seul faîtage, également décidée à cette époque, n’a visiblement pas été réalisée, la toiture des bas-côtés se trouvant toujours en discontinuité par rapport à la toiture principale.
Sans l’enclos se trouve un calvaire en pierre de Kersanton dont la croix est datée de 1515. Il est supporté par un fût à pans qui porte la date de 1717. Une Vierge à l’Enfant figure côté est au revers du Christ en croix. La fontaine date de 1658 et est incluse dans la façade, abrite une statue dédiée à Sainte Marguerite, invoquée pour la délivrance des femmes enceintes, l’absorption de l’eau de cette source étant du reste recommandée aux futures mamans pour assurer une bonne lactation. La sainte est représentée accompagnée de son attribut le plus courant, le dragon. Seule la partie gauche de la chevelure est ciselée, l’autre partie n’étant qu’ébauchée ; par ailleurs, la tunique, contrairement au reste de la statue, n’a pas été lissée, ce côté « inachevé » étant en réalité une technique affirmée de mise en valeur du matériau, et partant du sujet, à travers un jeu subtil d’ombre et de lumière propre aux plus grands artistes de l’époque.
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