Plaque hommage au Maquis Hoffalt

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Sur les murs de la Mairie, une plaque commémorative a été dressée en souvenir du maquis Hoffalt et de l'épisode tragique qui, 23 juin 1944, marqua l'histoire de la résistance gersoise par le sacrifice de plusieurs résistants.

Contraint à la clandestinité mobile, le capitaine Hoffalt orchestre un repli stratégique et périlleux dans la nuit du 19 au 20 juin 1944 vers Belloc-Saint-Clamens. Accompagné de neuf hommes et d’un précieux chargement d’armes et d’explosifs, il établit un campement de fortune chemin de la Côte Barré. La survie de ce groupe isolé repose alors entièrement sur la solidarité indéfectible de la population locale, notamment les familles Cadéac et Sainte-Marie qui, par patriotisme et humanité, offrent refuge et ravitaillement aux résistants ainsi qu’à l’épouse et au jeune fils du capitaine. Malgré ces précautions et le soutien des habitants, la pression allemande s’accentue avec des perquisitions violentes et des rafles successives alimentées par la délation.

Le destin du groupe bascule tragiquement le 23 juin 1944 lors d’une incursion fortuite des troupes ennemies à la recherche d’un soldat manquant. Ce retour inopiné des Allemands à la tombée de la nuit permet la découverte du campement maquisard et conduit à l’arrestation immédiate du résistant espagnol Martin Mortès ainsi que d’Eugène Hoffalt, de son fils René et d’Edouard Lepers sur la commune de Moncassin. Si Edouard Lepers survit à la déportation, les trois autres captifs connaissent une fin effroyable après avoir subi la torture à Auch. Transférés vers Lannemezan, Eugène Hoffalt, son fils René et Martin Mortès sont sommairement fusillés près de Castelnau-Magnoac, payant de leur vie leur engagement pour la liberté de la France.

-- Patrimoine --
Thèmes : Mémorial, Résistance


-- Informations complémentaires --
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Mél : mairie.belloc@wanadoo.fr