Historique de la ville

Historique de Lavardac

La petite cité de Lavardac a été installée à 6 kilomètres de Nérac et à une trentaine de kilomètres d’Agen, dans une zone située à égale distance de Bordeaux et Toulouse. La forêt landaise est à ses portes.

La commune s’étend sur les rives de la Bäise. La rivière y dessine un axe fluvial particulièrement encaissé et fort pittoresque, que vous aurez plaisir à découvrir.

Le nom

L‘origine du nom de la ville est obscure. Le nom viendrait, comme dit le dictionnaire étymologique, du mot celte » warda » qui signifie « garde ». On le retrouve dans Lavarde, forme normande de « la garde » qui est un nom de hameau de la Manche. « Garde » désigne d’abord le lieu qui monte la garde, puis le nom désigne le poste de garde. « Gardat » est le dérivé latin. Lavardac garde le passage sur la Baïse, le protège. Le lieu, bien situé sur la rivière, encadré par des hauteurs tranchées par les vallées de petits affluents a dû être transformé en lieu d’exploitation rurale. On l’a protégé par des tranchées, des palissades.

Une des premières mentions du nom de la petite ville est trouvée dans une bulle du pape Célestin III qui date de 1197. On y parle du prieuré de Saint Caprais. Les formes Lavardaco, Levardaco, Lavardaka, Lavardacum se retrouvent dans les « Rôles Gascons », à la fin du XIII° siècle. L’orthographe Lavardac prédomine dès le XIV° siècle, même si l’on trouve encore Labardac ou Lavardat à cette époque.

Les noms des villages ou lieux-dits de la commune prouvent l’ancienneté de l’habitat local, comme celui d’Estussan (« le fonds de Tuscius »).

Une ville au carrefour des voies de communication

L’histoire de Lavardac est liée au cours des âges, à sa situation privilégiée au carrefour des voies de communication, cette partie de la vallée a toujours fonctionné en relation avec la Baïse, et la vallée de la Garonne. L’arrière-pays et même les régions gersoises ont joué aussi un rôle majeur.

Les routes du Gers ont apporté à Lavardac le blé, l’armagnac, et d’autres produits, dont certains partaient vers Bordeaux et la lointaine Amérique, par bateau.
La voie ferrée a laissé ses marques dans le paysage et s’est chargé de transporter les produits pondéreux, comme le maïs ou le sable.

Les axes de communication ont toujours été le point fort de Lavardac qui s’est révélé un véritable nœud de communication.

Commerce et Industries

Les marchandises circulent, sont transformées, puis repartent vers Bordeaux, vers Toulouse, vers Pau…

Les industries du bouchon, ses dérivés, se sont mécanisées au moment de la révolution industrielle, ce qui a eu un impact sur l’économie et sa main-d’œuvre. Les industries métallurgiques et mécaniques les ont accompagnés. Le travail du bois a apporté un dynamisme complémentaire. L’exploitation de la forêt de pins voisine joue encore un rôle surtout commercial. La carrière de pierre a repris ses activités. Elle a écrit ses lettres de noblesse dans les bâtiments des alentours tels les ponts, les églises, l’exceptionnel tunnel ferroviaire. Son calcaire clair se marie fort bien avec l’architecture moderne.

Lavardac voit actuellement un personnel qualifié formé dans les lieux de formation voisins. Les emplois de la ville demandent et trouvent des compétences variées et sûres.
L’évolution du paysage montre bien la superbe et subtile mise en valeur de l’habitat urbain et rural ancien et actuel.

Vous pourrez en constater l’intérêt lorsque vous arriverez à Lavardac.

Quelle que soit la route qui va vous y mener, vous aimerez sa Baïse, sa lumière dans les coins de verdure, ses routes pittoresques, l’habileté de ses artisans, et apprécierez ses industries. Vous aimerez cette vallée si bien humanisée.

Vous emporterez une grande valise de souvenirs heureux de Lavardac, lorsque vous repartirez, si vous repartez…