ADOPTION DE LA PROPOSITION DE LOI VISANT À LUTTER CONTRE LES DÉSERTS MÉDICAUX

Adoption de la proposition de loi visant à lutter contre les déserts médicaux

Quand, en juillet 2022, au lendemain des élections législatives, mon collègue, député de la 1ère circonscription, Guillaume Garot, est venu me voir pour me faire part de son intention de créer un groupe transpartisan à l’Assemblée nationale sur les déserts médicaux, j’ai tout de suite souscrit à cette idée.

J’ai été le premier député à le rejoindre, parce que, comme lui, je mesurais chaque jour, sur le terrain, le désespoir et parfois la colère de nos concitoyens devant l’impossibilité, pour une grande partie d’entre eux, de ne pouvoir se soigner, faute de médecin.

Je l’ai également rejoint parce que j’ai toujours considéré que l’accès aux soins était un enjeu qui dépassait les clivages politiques traditionnels et relevait de l’intérêt général.

En juillet 2022, avec une quarantaine d’autres collègues députés issus de 9 groupes parlementaires, nous l’avons donc imaginé !

Hier soir, 7 mai 2025, nous l’avons réalisé !

Après 3 ans de réunions chaque semaine, des dizaines et des dizaines d’auditions, un tour de France (démarré en Mayenne) de 27 départements sous dotés, nous avons déposé une proposition de loi - avec une centaine de députés membres de notre groupe depuis 2024, cosignée par 256 collègues - composée de 4 articles, dont l’article 1 sur la régulation de l’installation des médecins, voté le mois dernier.

Hier soir, tard, notre détermination et notre travail d’arrache-pied ont payé, puisque notre texte a été voté à l’Assemblée nationale, permettant de donner, ainsi, un peu d’espoir aux 8 millions de Français qui n’ont pas de médecin. (Je joins à ce message la vidéo de mon explication de vote).

Je suis fier d’avoir travaillé au sein de ce groupe transpartisan, au nom de l’intérêt général, pour contribuer à réduire l’inacceptable inégalité territoriale d’accès aux soins.

Maintenant, notre texte va poursuivre son chemin parlementaire, et je compte sur nos collègues sénateurs pour nous emboîter le pas et permettre ainsi à notre proposition de loi d’être définitivement adoptée et appliquée.

Je vous prie de croire, à l’assurance de mon engagement permanent au service de notre territoire et de ses habitants, et à l’assurance de mes sentiments les plus cordiaux et dévoués.

Yannick Favennec