Les Seigneuries

Sur le territoire de la commune de Montournais se trouvaient autrefois de nombreuses seigneuries dont la plupart des maisons nobles subsistent encore.

Ainsi il nous est facile de constater que bon nombre de villages de la commune actuelle de Montournais ont une origine ancienne.
En général les demeures qui ont été conservées datent du XVème ou XVIIIème siècle. On n’en connaît aucune ayant une architecture remontant à une date plus ancienne.

Les principales Seigneuries : propriétés privées, ne sont visibles que des voies publiques les bordant. 


Le Logis de la Tourtelière : XVe siècle : les seigneurs du lieu, les Tourtereaux, donnèrent leur nom à cette ancienne demeure et au village.

Le Logis de la Maison Neuve : XVe et XVIe siècle : bel ensemble avec sa cour intérieure entourée de communs restaurés. La façade sud, avec ses grandes croisées à meneaux en pierre rose des « Plochère » et la fenêtre gothique de la chapelle domine un jardin « à la française » bordé de douves. Le logis servit de décor à la noce villageoise pour le premier film de Bourvil : « La ferme du Pendu » en 1945.

Le Logis de la Charrie : demeure de la fin du XVIe avec porte en accolade, pigeonniers sur la façade et porche d’entrée. Le premier seigneur connu à la Charrie a sa pierre tombale sous le clocher de l’Eglise.

Le Logis de Fonteneau : XVIe : cet édifice fortifié est constitué à l’origine d’un corps de logis avec tour d’escalier, d’une cour fermée et à chaque angle de trois échauguettes et d’une tour pour assurer la défense.

Le Logis de la Fumoire : XVIIe : au Moyen-âge, le village était aussi le domaine d’un prieuré fontevriste qui possédait à cette époque une chapelle et trois moulins.

Le Logis de Puy-Morin : XVe : connu dès le XIVème, il ne reste que quelques vestiges de cette ancienne demeure des seigneurs de Montournais. L’un d’eux, Jean de Montournais, s’illustre lors de la guerre de Cent Ans au service de son suzerain Jacques de Beaumont-Bressuire. Pour le récompenser, ce dernier lui octroie le droit de fortifier son logis.

Le Logis de la Gazelière : XVIe : le logis disparaît en 1981, mais il subsiste de l’édifice originel une étonnante cave refuge.

Le Logis de la Baffrie : ce logis est typique du XVIIème avec : porche, cour fermée, galeries de bois et pavillon carré à l’entrée du mur de clôture.