Aïkido Rixheim

En 1988, Patrick Brigaldino crée le club d’aïkido de Rixheim. 60 adhérents de 6 à 77 ans y pratiquent cette discipline, à la fois art martial non brutal de self-défense et philosophie de vie. Rencontres.

Pourquoi les rejoindre ?

– Pour pratiquer un art martial sans compétition ni vainqueur. « Il n’y a pas de brutalité dans l’aïkido et on ne fait pas appel à la force, développe Patrick. On n’a pas besoin d’utiliser la violence pour prouver à l’autre qu’il n’arrivera pas à nous attaquer ».

– Pour approfondir une philosophie de vie harmonieuse. « La seule compétition que l’on mène est celle que l’on se livre à soi-même pour progresser, prolonge Jean-Marc, 25 ans de pratique. Vous apprenez à connaître votre corps et c’est aussi une école d’introspection mentale ». « On travaille en harmonie avec son partenaire et dans le respect, ajoute Patrick. L’aïkido améliore et développe les relations avec autrui. Sur le tapis, on travaille en duo : un débutant, un ancien ».

– Pour rejoindre une équipe encadrée de 5 formateurs diplômés. Le club fait passer les examens jusqu’à la ceinture marron. Patrick Sakhr encadre les jeunes et Patrick Brigaldino les adultes.

– Pour une discipline abordable pour tous. Le club, fort de 60 adhérents, accueille autant de femmes que d’hommes, de jeunes (6 à 15 ans) que d’adultes de tous horizons. « Je viens ici pour apprendre à me défendre et ça me fait du bien », déclare Eden, 9 ans. « Je suis plus sûre de moi, ajoute Naya, 10 ans. « Papa pratique et il m’a emmené. J’aime beaucoup, complète Adrien, 8 ans ». « J’ai essayé le judo, trop de contact et de brutalité pour moiJ’ai aussi été inspiré par la philosophie de l’aïkido, poursuit  Max, 17 ans et ceinture marron ».

Ici, chacun progresse à son rythme et on peut débuter à n’importe quel âge, quelle que soit sa condition physique. « On travaille beaucoup la souplesse, la respiration. Je n’ai jamais vu de blessés, conclut Patrick ».