BÂTIMENT G - MISE EN SÉCURITÉ, EN VUE D'UNE DÉMOLITION

Pourquoi avoir placé le 4 juillet 2024 des barrières de sécurité autour du bâtiment G ? Inachevé, le tristement célèbre édifice de La Perrière est une « verrue » paysagère depuis… 29 ans.

Ces barrières montrent que la commune est désormais propriétaire de cette friche, à la vue de tous, régulièrement vandalisée et devenue dangereuse pour le public. Sa mise en sécurité est désormais assurée, et c’est un bien pour les vacanciers de la résidence de tourisme située à proximité et les personnes qui se rendent à pied au Plan d’eau. 

L’acquisition du bâtiment G et celle des terrains attenants (900 m2) a été conclue le 31 mai 2024 par l’Établissement public foncier local (EPFL) de Savoie pour le compte de la Mairie de Saint-Colomban-des-Villards. Le montant de la transaction s’élève à 150 000 euros TTC.

L’histoire de ce bâtiment est un véritable feuilleton aux multiples épisodes, avec, parfois, des rebondissements plus ou moins opaques.

« Pour le maire, Pierre-Yves Bonnivard, il était temps que tout cela s’arrête et que la Mairie reprenne la main, pas à n'importe quel prix, dans l’intérêt général. »

« Des défauts structurels inquiétants »

Alors, que va devenir ce bâtiment ? Malheureusement, il n’est pas envisageable de le réhabiliter et d’achever les travaux. C’est ce qui ressort d’une évaluation effectuée par l’EPFL.

Une « Note technique sur la pérennité du bâtiment G », reçue en Mairie le 6 mai 2022, relève « des défauts structurels inquiétants ». 

« Le bâtiment présente un aspect très dégradé, que ce soit en extérieur avec des bétons altérés laissant apparaître les armatures, des menuiseries cassés ou des linteaux sciés, mais également à l’intérieur où les quelques travaux de second œuvre qui avaient été engagés ont été dégradés et partiellement détruits par des visiteurs indélicats. 

Dans l’hypothèse où l’on déciderait de conserver le bâtiment afin de le réhabiliter et terminer son aménagement, il serait impératif de missionner un bureau d’études structures, afin qu’il puisse garantir la durabilité du gros œuvre. »

À l’issue de l’étude, qui aurait pu coûter au minimum entre 10 000 et 15 000 euros, « d’importants travaux de renforcement de certains éléments structurels seront très probablement nécessaires », précise le rapport.

En conclusion, l’EPFL suggère à la commune « de préférer, à la solution de réhabilitation, la solution de démolition qui permettra une liberté beaucoup plus grande dans le projet d’aménagement de tout le secteur ».

Légende des photos

Des barrières de sécurité temporaires enferment désormais le bâtiment G. Cette clôture a été posée par les employés communaux, après un nettoyage et un désherbage du site.