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Présentation de la commune de Fleuriel

   À presque 400 m d’altitude, Fleuriel s’étend sur 2805 ha entre la zone de cultures des petites Limagnes au sud et le bocage au nord . Bien que la culture de la vigne ait beaucoup diminué depuis le début du XXè siècle, Fleuriel reste dans l’aire de production du Saint-Pourçain. À ce sujet, Fleuriel présente une particularité : la commune est propriétaire d’une vigne, au Bourg, elle en a confié la gestion à une association : le Patrimoine fleuriellois adhérente à l’Union des Vignerons. D’autres associations animent la vie communale : ACCA, Amicale Laïque, Club de l’Amitié, Comité des Fêtes, la Florissante (gymnastique), ainsi qu’une bibliothèque municipale ouverte à tous mais aussi associée à la vie de l’école élémentaire. Si, en 50 ans, le nombre d’exploitations agricoles a diminué, Fleuriel reste une importante commune d’élevage (bovins et ovins) et de cultures. Son cadre de vie agréable, sa proximité avec plusieurs bassins d’emploi, celui de Saint Pourçain, notamment, permettent de comprendre pourquoi sa population est passée de 311 habitants en 1999 à 352 en 2005 avec construction de maisons neuves et réhabilitation de plus anciennes.
 

Un peu d’histoire :

     Mentionnée au XIIIè siècle sous le nom de Floriacus, Fleuriel tire son nom d’une origine gallo-romaine. Du Moyen Age, il subsiste une très belle église romane d’influence bourguignonne.Élevée au XIIè siècle, elle possède une façade élégante ornée d’un oculus polylobé à huit pétales et un portail qui s’ouvre au centre d'un avant-corps plaqué, dont la partie supérieure est ornée d'une corniche supportée par des modillons à figures grimaçantes ou des masques séparés par des rosaces et des animaux. L'archivolte en plein cintre retombe de chaque côté sur quatre colonnes aux chapiteaux sculptés de feuillages et d'animaux parfois fantastiques. De beaux chapiteaux très décorés ornent la nef, l’un d’eux, unique au monde selon les spécialistes d’histoire de l’art, représenterait Saint-Jacques à la foi apôtre et pèlerin entouré d’animaux fantastiques (aspic, basilic et coq) évoquant deux légendes très répandues au Moyen Age : la légende du magicien Hermogène et celle du “Pendu dépendu” (représentée aussi en peinture en l’église de Saulcet). Ce chapiteau ainsi que l’oculus polylobé de la façade sont deux indices qui permettent de penser que Fleuriel était une étape importante sur l’un des nombreux chemins de Saint Jacques de Compostelle, de Souvigny au Puy en Velay par Chantelle, Aigueperse et Clermont.