DÉCOUVRIR
Eglise Saint-Sauveur et Saint-Martin
Eglise Saint-Sauveur et Saint-Martin
À double vocation prieurale et paroissiale, l’église de Saint-Macaire présente un chevet tri-conque référé à un plan d’édifice centré, dont la quatrième abside aurait été remplacée par une nef unique. Le système de supports en place dans le choeur laisse supposer que l’édifice devait être voûté d’une file de coupoles : les démêlés avec l’abbaye suzeraine Sainte-Croix de Bordeaux ont retardé le...
Place du Mercadiou
Place du Mercadiou
Le Mercadiou, « place du marché » en gascon, est ordonnancé sur un plan trapézoïdal à la charnière du noyau urbain initial et de la pente du Thuron descendant au premier port fluvial. Encadrant un espace ouvert de 1 500 m2, des arcades jumelées s’ouvrent au pied des maisons sur les « embans », véritables rues couvertes jalonnées d’étals de boutiques ou « tauliers ». Des andronnes évitent encore...
Relais de poste Henri IV
Relais de poste Henri IV
La seule rupture de la succession des arcades’ jumelées du Mercadiou correspond à la fausse façade au rez-de-chaussée d’une riche demeure de la Renaissance construite en pierre de taille. La cour intérieure témoigne de la volonté de dégager les sources d’éclairement nécessaires aux logis, mais aussi de disposer d’un lieu privé d’échanges commerciaux. L’ordonnancement de fenêtres à meneaux...
Les remparts
Les remparts
Au pied de l’église et du prieuré Saint-Sauveur, la ligne de remparts constitue un soubassement cantonnant terrasse artificielle et anciens celliers. Leur fondement était baigné par la Garonne jusqu’au milieu du XVIIe siècle. Lors des inondations, le fleuve vient régulièrement les saluer. Son doublement sous le monastère explique le renforcement par de solides contreforts très rapprochés qui...
Porte de Benauge
Porte de Benauge
La porte principale d’accès à la vieille ville tire son nom de la région de l’Entre-Deux-Mers qui lui fait face : le comte de Benauge fut suzerain avant que la ville ne bénéficie des franchises communales. La possibilité de construire des fortifications, liberté réservée à la noblesse et au clergé, valait démonstration d’émancipation. C’est ainsi que la première maison commune était située...
Maison forte de Tarde
Maison forte de Tarde
L’ ensemble reste baptisé « château », notamment en raison du crénelage de la tour centrale qui a été rajoutée au XIXe siècle dans le style « troubadour ». Pourtant, il s’agit d’abord d’une maison forte médiévale comptant jusqu’à 5 niveaux, repérable par une archère du côté de la ville. Puis les embellissements du tournant de la Renaissance la transforment en hôtel particulier doté de baies à...
Prieuré Saint-Sauveur
Prieuré Saint-Sauveur
Les volontés de curetage faisant suite au classement de l’église n’ont laissé subsister du monastère bénédictin qu’une partie de son aile méridionale, objet de l’intervention d’un chantier bénévole de jeunes Macariens dès 1968. L’ancien réfectoire, les cellules supérieures et les celliers inférieurs ont ainsi retrouvé un usage à vocation culturelle. Les investigations archéologiques ont permis...
Porte Rendesse
Porte Rendesse
Située au pied du faubourg occupé par de riches marchands en direction du monastère franciscain, et à l’opposé du faubourg du Thuron, la porte Rendesse a gardé intact son aspect d’origine : l’arc intérieur et l’arc extérieur présentent un décalage de gabarit permettant le blocage des vantaux de bois. Le second port est établi à cet endroit au milieu du XVIIe siècle, suscitant par là même le...
Porte du Thuron
Porte du Thuron
Le faubourg du Thuron, « fontaine » en vieux gascon, s’est édifié sur la pente reliant la place du marché au premier port sur la Garonne. Lorsqu’il a été rattaché à l’enceinte fortifiée, la présence même du port a nécessité un supplément de précautions défensives avec l’adjonction d’une barbacane. Le duc d’Anjou dresse le siège de la ville en 1377 en accédant au pied des remparts par le port....
Hôtel de ville
Hôtel de ville
Les assemblées municipales macariennes se tiennent dans le cloître du prieuré Saint-Sauveur jusqu’à la mise à sac de la ville par les huguenots en 1562. Après quelques hésitations, le corps de ville se rend acquéreur d’un immeuble contigu à la principale porte de la ville, la porte de Benauge, pour y installer en 1593 la « maison commune ». Au XVIIe siècle, celle-ci est dotée d’un balcon...